mercredi 9 mars 2011

Quels sont les endroits exceptionnels au Canada?

Great Places in Canada (frecnh) from Canadian Institute of Planners on Vimeo.


Les Canadiennes et les Canadiens votent pour leurs endroits préférés
C’est jusqu'à la fin du mois, que les Canadiennes et les Canadiens tenteront de faire valoir les qualités de leurs endroits préférés.

Une rue, un espace public ou un quartier de votre ville ou de votre municipalité sera‑t‑il désigné comme étant un des endroits exceptionnels au pays? Votre endroit préféré remportera‑t‑il ce concours?

Le concours Le Canada c’est ma place! constitue une première, car c’est le premier concours annuel qui encourage la population à voter pour l’endroit qu’ils aiment le plus. De dire Steven Brasier, directeur général de l’Institut canadien des urbanistes qui parraine le concours, « Nous nous attendons à voir naître des rivalités amicales alors que les gens vont défendre leur coin de pays préféré. »

Le concours est ouvert à tous, il ne suffit que de consulter le site Web http://www.lecanadacestmaplace.com/ pour mettre en nomination, décrire et publier des images de l’endroit qui vous inspire le plus. En outre, les personnes qui mettent en nomination un endroit participeront automatiquement à un tirage leur donnant la chance de remporter des prix intéressants.

Les votes seront comptés en temps réel, il sera donc facile de voir les endroits qui se démarquent des autres. « Ce sera un concours excitant, les gens tenteront de rallier leurs familles et leurs proches pour appuyer leurs mises en nomination, les collectivités se feront concurrence, et les Canadiennes et les Canadiens exprimeront leur fierté envers les nombreux endroits exceptionnels que compte ce pays » d’ajouter M. Brasier.

La date limite des mises en nomination et du vote est fixée au 25 mars 2011. Un jury désignera ensuite les finalistes à la fin avril, et la liste des gagnants sera dévoilée en mai.

Chaque endroit gagnant se verra décerner une plaque qui sera présentée au maire ou au premier magistrat, et la personne responsable de sa mise en nomination recevra aussi un prix.

(Source: Institut canadien des urbanistes)

Le gouvernement du Canada fait du tartan de la feuille d'érable un symbole officiel du Canada

C'est fait! Le tartan de la feuille d'érable, qui est notre tartan national non officiel depuis de nombreuses années, est maintenant un symbole officiel du Canada.

« Le tartan de la feuille d'érable est aimé et porté fièrement par les Canadiens depuis des décennies. Toutefois, il n'avait encore jamais été élevé au rang des symboles officiels », a déclaré l'honorable James Moore, ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles.

« Nos symboles nationaux expriment notre identité et définissent notre histoire. Le tartan de la feuille d'érable témoigne de l'apport des plus de 4 millions de Canadiens d'origine écossaise au Canada », a ajouté le ministre Moore.

Le tartan de la feuille d'érable a été créé en 1964 par David Weiser, en prévision du 100e anniversaire du Canada, en 1967.

« Le tartan illustre parfaitement bien la culture et le patrimoine écossais, a expliqué l'honorable John Wallace, sénateur du Nouveau-Brunswick. En faisant du tartan de la feuille d'érable un symbole national, nous soulignons la contribution des citoyens d'origine écossaise à la fondation du Canada. »

Le corps de cornemuse du 2e Bataillon du Royal Canadian Regiment a adopté le tartan de la feuille d'érable, et le Quartier général de la Défense nationale a approuvé son usage pour les membres de corps de cornemuses des Forces canadiennes qui ne sont pas affiliés à un régiment en particulier. On le retrouvait également sur les costumes que portaient les Canadiens lors des cérémonies de clôture des Jeux olympiques de l'an dernier.

Le 21 octobre 2010, le gouvernement du Canada a annoncé que le 6 avril devenait officiellement le Jour du tartan. Le 6 avril prochain, les Canadiens d'un bout à l'autre du pays pourront célébrer cette journée à l'aide du nouveau symbole officiel du Canada.

À titre de symbole officiel du Canada, le tartan de la feuille d'érable rejoint les autres importants emblèmes du pays que sont, entre autres, les armoiries et le drapeau national du Canada.

(Source: Patrimoine Canadien)

Accord de principe de 4,4 M$ - Un projet en or pour l'ancienne mine Lamaque

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, accompagné du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ministre responsable de la région de l'Abitibi-Témiscamingue et député d'Abitibi-Est, Pierre Corbeil, a annoncé aujourd'hui que le gouvernement du Québec donnait son accord de principe à la restauration des bâtiments du site historique de l'Ancienne-Mine-Lamaque pour une somme de 4,4 M$. Ce projet vise aussi l'aménagement d'une salle d'exposition et l'achat d'équipements spécialisés. Avec le site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque, ce lieu fait partie d'une institution muséale majeure en Abitibi-Témiscamingue, la Cité de l'Or.

« Cette annonce s'inscrit dans les démarches de conservation du patrimoine minier valdorien qui a débuté par le classement du site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque il y a plus de trente ans. La mine à elle seule représente un intérêt exceptionnel qui se caractérise par sa production, par sa durée d'exploitation et par sa valeur historique. La préservation des bâtiments du site de l'ancienne mine permettra d'assurer la pérennité d'un élément important du patrimoine québécois qui a été déterminant dans le développement économique de la ville et de la région », a déclaré le premier ministre.

« Le site historique de l'Ancienne-Mine-Lamaque, classé en 2010, constitue un témoin de notre patrimoine industriel récent. Le lien qui unit encore aujourd'hui la mine et le village de Bourlamaque est très éloquent. Il importe de préserver ce lieu de mémoire cher aux Abitibiens et de mettre en valeur les bâtiments et les vestiges permettant d'apprécier son histoire. La nouvelle salle d'exposition qui accueillera l'exposition permanente viendra compléter l'expérience muséale », a fait savoir la ministre Christine St-Pierre.

Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ministre responsable de la région de l'Abitibi-Témiscamingue et député d'Abitibi-Est, Pierre Corbeil, accueille avec enthousiasme cet investissement. « L'exploitation de la mine a permis de rendre la région prospère et demeure une source de fierté. Je tiens à remercier la Ville de Val-d'Or qui a à cœur de faire valoir le quotidien des travailleurs miniers qui ont participé à l'essor de la région, et à souligner l'engagement des résidants et des résidantes du secteur de Bourlamaque », a ajouté le ministre Corbeil.

Le site historique de l'Ancienne-Mine-Lamaque inclut la sécherie, les structures de chevalement de puits, la salle du treuil, la réserve à minerai, le laboratoire ainsi que le bureau principal. Il comprend également les vestiges de l'usine de traitement, du château d'eau et d'autres bâtiments secondaires. L'ensemble s'élève à proximité du site historique du Village-Minier-de-Bourlamaque.

La réalisation des travaux représente un investissement de 6,8 M$. Une somme de 4,4 M$ sera accordée par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine dans le cadre du programme Aide aux immobilisations. Rappelons que le Ministère a déjà accordé une subvention de 270 000 $ en 2009 pour la réalisation de l'exposition permanente.

La contribution du Ministère sera versée en vertu du Plan québécois des infrastructures rendu public en novembre 2007. Le volet culturel de ce plan entraînera des investissements à terme de 1,2 milliard de dollars. Grâce à la participation des partenaires, il devrait générer des investissements globaux évalués à plus de 2 milliards de dollars.

(Source: Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine)

samedi 5 mars 2011

Le Calvaire d'Oka - Le Musée de la civilisation à Québec sauve un trésor national

« Les trésors nationaux, en particulier le riche patrimoine religieux, doivent être sauvés, conservés et protégés par des institutions d'ici pour le bénéfice du public d'ici.» - Michel Côté, directeur général du Musée de la civilisation à Québec

Gardien des collections nationales, le Musée de la civilisation s'est porté acquéreur des sept bas-reliefs en bois polychrome installés depuis plus de deux siècles dans la région d'Oka, appartenant jusqu'à récemment à la Fabrique d'Oka. Ces chefs-d'oeuvre ont été sculptés par François Guernon, dit Belleville, en 1775. L'acquisition de cet élément important du patrimoine religieux québécois a été rendue possible grâce à la Fondation du Musée de la civilisation. Par ailleurs, le Conseil du patrimoine religieux du Québec a assuré une présence qui a permis aux parties d'en arriver à une entente.

« Les trésors nationaux, en particulier le riche patrimoine religieux, doivent être sauvés, conservés et protégés par des institutions d'ici pour le bénéfice du public d'ici. Dans cet esprit, il était important pour le Musée de la civilisation d'acquérir cette collection de bas-reliefs, a déclaré le directeur général du Musée de la civilisation, monsieur Michel Côté. En tant qu'institution nationale et par son mandat même, le Musée est en mesure de rendre accessible ces biens culturels à l'ensemble de la communauté », a conclu monsieur Michel Côté.

Ce sauvetage a été rendu possible grâce à la Fondation du Musée de la civilisation dont l'une des missions est précisément de lever des fonds pouvant servir au développement de la collection nationale. « Nous existons parce que des donateurs nous le permettent et nous utilisons les dons que nous recevons pour enrichir le patrimoine culturel québécois et s'assurer qu'il demeure patrimoine public », a déclaré monsieur Christian Goulet, président de la Fondation du Musée de la civilisation.

Restaurer le chef-d'œuvre et le réinstaller dans son lieu d'origine

Les œuvres, actuellement entreposées, prendront la route vers Québec dans les prochains jours et, au cours des mois à venir, le Musée de la civilisation entreprendra une restauration importante de certaines pièces. Par la suite, une exposition des bas-reliefs sera présentée et une tournée sera mise sur pied suivant laquelle les pièces retourneront dans leur région d'origine, Oka, plus spécifiquement dans la chapelle de l'église d'Oka.

Un peu d'histoire

François Guernon, dit Belleville, est né à Paris vers 1740. En 1757, il s'est embarqué pour la Nouvelle-France en tant que soldat. Après sa démobilisation à la suite de la défaite des troupes françaises, il est devenu sculpteur. À la demande des Sulpiciens du lac des Deux-Montagnes, il exécute, en 1775, sept bas-reliefs imposants évoquant les stations du chemin de croix destinés à orner les oratoires et les chapelles du Calvaire d'Oka. Guernon, dit Belleville, occupe une place importante dans l'histoire de l'art ancien du Québec. Bon nombre de ses œuvres nous sont parvenues et elles constituent par leurs qualités un témoignage éloquent de la production des sculpteurs de la deuxième moitié du xviiie siècle.

mardi 1 mars 2011

Sukiennice Museum: Stories Behind the Paintings

Les mesures de soutien au patrimoine immatériel : gouvernements, institutions & municipalités

Le Conseil québécois du patrimoine vivant organise le colloque Les mesures de soutien au patrimoine immatériel : gouvernements, institutions & municipalités

Le colloque réunira divers acteurs et décideurs du secteur du patrimoine vivant. L'événement a pour objectif de favoriser l’échange d’expertise internationale en matière de patrimoine immatériel. Il permettra également aux participants de s’inspirer de cas régionaux pour réfléchir à l’ensemble du processus de valorisation et de transmission des arts et des pratiques culturelles traditionnelles.

Du 14 au 17 avril 2011 à Québec
Pour plus d'information: patrimoine-immateriel.qc.ca/colloque

Dernière chance de voir les expositions: "Artistes SSA, une formation de maîtres" et "De la prière aux arts"

(Source: Musée virtuel du Canada)

Il ne reste qu’un mois pour voir les oeuvres d’art produites par les Soeurs de Sainte-Anne ! Émaux sur cuivre, sculpture, huile sur toile, sérigraphie, fusain, la diversité des oeuvres surprend et dévoile le talent peu connu, mais incontestable, de ces religieuses-artistes.

À travers deux expositions temporaires, le visiteur est invité à plonger dans l’univers d’un studio d’art. Il découvre les maîtres ayant formé les Soeurs de Sainte-Anne ainsi que le matériel d’époque utilisé par les artistes. Un rendez-vous pour les amateurs d’art, mais également pour les personnes curieuses de découvrir des oeuvres qui témoignent d’une grande liberté de création.

Le Centre historique invite la population à revenir dès le 29 mai 2011 pour visiter la nouvelle exposition temporaire Vocation : Enseignante. On pourra y découvrir une partie du riche patrimoine scolaire lachinois façonné par les Soeurs de Sainte-Anne depuis 150 ans.

Les expositions permanentes sont toujours en cours et peuvent être visitées gratuitement en tout temps. Tout en s’inscrivant dans l’atmosphère d’un authentique couvent du 19e siècle, elles dévoilent le destin particulier d’une femme avant-gardiste : la bienheureuse Marie-Anne Blondin et la Congrégation qu’elle a fondée il y a 160 ans.

Le Centre historique des Soeurs de Sainte-Anne est situé dans un cadre exceptionnel, sur les bords du canal de Lachine, à l'intérieur d’un bâtiment historique datant du 19e siècle. Les différentes expositions font découvrir l'histoire des Soeurs de Sainte-Anne à travers les lieux, les époques et les personnages qu'elles ont côtoyés.

Le musée est ouvert du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h et de 12h30 à 16h30. Seuls les groupes de huit personnes et plus sont priés de réserver avant la visite. Situé au 1280, boulevard Saint-Joseph à Lachine, le musée est gratuit pour tous.

(Source: Centre historique des Soeurs de Ste-Anne)

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