vendredi 26 novembre 2010

Renouvellement de l'entente entre Bibliothèque et Archives nationales du Québec et la Bibliothèque nationale de France

PARIS, France, le 26 nov. 2010 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de la 16e Rencontre alternée des premiers ministres français et québécois organisée le vendredi 26 novembre 2010 à l'Hôtel Matignon, M. Guy Berthiaume, président-directeur général de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), et M. Bruno Racine, président de la Bibliothèque nationale de France (BnF), ont signé le renouvellement de la convention de coopération qui lie les deux institutions depuis 1996.

Cette nouvelle entente, conclue pour trois ans, prévoit la poursuite des projets communs mis en œuvre ces dernières années par BAnQ et la BnF : site Internet sur les relations France-Québec depuis 1760; catalogue collectif de cartes géographiques de la Nouvelle-France; partenariats scientifiques; accueil de personnel professionnel et de chercheurs; collaboration dans le domaine de la diffusion culturelle.

Elle ouvre également de nouveaux champs de collaboration dans le secteur de la littérature jeunesse, en matière de partage et d'échange de notices bibliographiques ainsi que dans les domaines de l'archivage du Web et du dépôt légal numérique.

Rappelons également que BAnQ et la BnF collaborent activement au développement du Réseau francophone numérique créé en 2006 afin de promouvoir la numérisation et la diffusion en ligne du patrimoine documentaire des pays de la Francophonie.

jeudi 25 novembre 2010

Célébration du 125e anniversaire des parcs nationaux : Les Canadiens auront accès à de meilleurs moyens de découvrir les trésors naturels et historiques du Canada

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 25 nov. 2010) - « L'avenir de nos parcs nationaux est très prometteur » est le message que le ministre de l'Environnement, John Baird, souhaite transmettre au public canadien à l'occasion de la grande célébration soulignant 125 ans de parcs nationaux au Canada et le 125e anniversaire de Banff, le tout premier parc national du Canada, lequel a lieu aujourd'hui.

Afin de célébrer la clôture de cette année d'anniversaire mémorable, le ministre Baird a annoncé de nouvelles initiatives intéressantes visant à mieux faire découvrir les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux aux Canadiennes et aux Canadiens, notamment aux jeunes et à ceux et celles des milieux urbains. Voici certaines de ces initiatives :

  • la prolongation pour une autre année (jusqu'au 31 mars 2012) du gel des tarifs d'entrée, de camping et d'autres services aux prix de 2008;
  • la poursuite de la distribution de « Mon passeport Parcs » à tous les élèves de deuxième année du secondaire ou de 8e année, lequel leur donne, ainsi qu'à un adulte accompagnateur, un accès gratuit pendant toute l'année;
  • le renouvellement du programme d'emploi de vidéo-reporters pour les étudiants « Le meilleur emploi d'été au Canada »;
  • le National Parks Project, auquel participeront plus de 50 des cinéastes et des musiciens les plus talentueux du Canada;
  • Le programme Jeunes Explorateurs de Parcs Canada conçu pour offrir des activités d'exploration amusantes et adaptées à leur âge aux enfants qui visitent les parcs avec leur famille et les entraîner vers la découverte des trésors naturels et historiques du Canada.

« Le réseau des parcs nationaux de calibre mondial du Canada est sans contredit un cadeau du Canada au monde ainsi qu'aux générations futures, et grâce à ces nouvelles initiatives, nous trouvons de nouvelles façons dynamiques d'aider les Canadiens à découvrir leurs parcs et à être fiers de leur patrimoine » a déclaré le ministre Baird.

Cette journée entière de célébrations tenue aujourd'hui à Banff comporte plusieurs discussions thématiques portant sur la pertinence des parcs nationaux pour les Canadiens et Canadiennes. Grâce à Bibliothèque et Archives Canada, le décret en conseil original signé en1885 est présenté au grand public pour la première fois; il sera ensuite exposé au musée du parc Banff jusqu'en mars 2011. En soirée, un concert et une fête avec la collectivité viendront clore les festivités de la journée.

Au cours de la journée, Parcs Canada a également accueilli M. Marc Brûlé, vice-président (Finances et Administration) et chef de la direction financière à la Monnaie royale canadienne, lequel a présenté une pièce d'un kilo en argent fin, la pièce du 125e anniversaire de Banff (2010). Cette magnifique pièce, dont la quantité produite totale est limitée à seulement 750 exemplaires, sera remise par tirage au sort à une personne chanceuse présente aux festivités d'aujourd'hui.

« La Monnaie a à cœur de célébrer les grands symboles patrimoniaux et culturels du Canada, ainsi que les valeurs canadiennes, par la création de pièces fascinantes, a déclaré M. Brûlé. Nous sommes fiers d'avoir frappé cette inoubliable pièce de collection en argent fin d'un kilogramme pour immortaliser le 125e anniversaire du parc national Banff. Nous sommes fiers de poursuivre la célébration de nos parcs nationaux reconnus mondialement en dédiant un dollar en argent au centenaire de Parcs Canada. »

« La célébration d'aujourd'hui est la conclusion triomphale du 125e anniversaire du tout premier parc national du Canada, un anniversaire qui nous entraîne vers un autre événement historique important pour le Canada; le centenaire de Parcs Canada, en 2011 », a déclaré le député Blake Richards, qui a pris part aux célébrations qui ont eu lieu à Banff aujourd'hui. « J'invite la population à participer activement aux célébrations de 2011. Cette année sera remplie de nouvelles activités passionnantes pour marquer le centenaire du tout premier service national de parcs au monde. »

Le réseau de Parcs Canada connaît un élan de croissance considérable. Au cours du premier siècle du réseau, le Canada a préservé quelque 277 000 km2 de terres et de cours d'eau. Au cours des quatre dernières années, le gouvernement du Canada a pris des mesures qui ajouteront une superficie de près de 90 000 km2 aux terres et aux cours d'eau présentement administrés par Parcs Canada, soit une augmentation de 30 %.

Parcs Canada a pour mandat de veiller à ce que le patrimoine culturel et naturel du Canada soit mis en valeur et protégé dans l'intérêt du peuple canadien, tant pour son agrément que pour l'enrichissement de ses connaissances et d'offrir aux Canadiens la possibilité de faire de véritables découvertes inspirantes.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter la fiche d'information connexe disponible au www.parcscanada.gc.ca, sous la rubrique Salle des médias.

Documents patrimoniaux volés - LE PARTI QUÉBÉCOIS DÉNONCE L'INDIFFÉRENCE DE LA MINISTRE ST-PIERRE

QUÉBEC, le 25 nov. 2010 /CNW Telbec/ - Le député de Drummond et porte-parole de l'opposition officielle en matière de culture et de communications, Yves-François Blanchet, a vivement dénoncé à la période de questions l'indifférence avec laquelle la ministre de la Culture et des Communications a reçu la nouvelle du vol de pièces cruciales du patrimoine historique du Québec.

Le Devoir révélait en effet dans ses éditions des 23 et 24 novembre derniers que des artefacts d'une grande valeur de notre patrimoine historique avaient été volés puis vendus à des institutions comme l'Université Harvard et la Newberry Library de Chicago par l'intermédiaire d'un notoire libraire parisien aux mœurs douteuses. Une de ces pièces s'est même retrouvée aux enchères chez Christie's, au vu et au su de l'État québécois sans que la ministre juge bon d'intervenir.

« Il ne fait aucun doute que les historiens du Québec et des Archives nationales du Québec rêvent littéralement de mettre la main sur des narrations aussi extraordinaires que les originaux des carnets de voyages de Cavelier de La Salle et de Pierre Le Moyne D'Iberville. Ce sont des héros de l'exploration de l'Amérique, des héros de la Nouvelle-France et leurs statues ornent même la façade de l'Assemblée nationale », a affirmé le député de Drummond.

« On comprend bien toutes les lacunes du projet de loi 82 sur le patrimoine culturel quand on voit comment ce gouvernement traite notre histoire », a dénoncé le porte-parole de l'opposition officielle en matière de culture.

Le député de Drummond s'est dit convaincu qu'il ne s'agissait pas tant d'une question d'argent que d'insouciance de la part du gouvernement. « La ministre a même affirmé qu'il était hors de question de payer pour la restitution des pièces patrimoniales et a en plus ajouté qu'étant donné que les documents étaient conservés dans de bonnes conditions aux États-Unis, les Québécois pouvaient se contenter de copies!, a affirmé le député. C'est le contraire qui doit se produire : les originaux au Québec, les copies aux États-Unis! », a-t-il déclaré.

Lorsqu'un bien est volé puis retrouvé, il est important que celui-ci soit restitué à son propriétaire légitime et dans ce cas-ci, le propriétaire c'est le peuple du Québec. « Quel message envoie-t-on aux jeunes qui n'apprennent presque plus l'histoire? Aux historiens qui l'analysent avec passion et aux archéologues qui la reconstituent avec minutie? Que notre patrimoine peut être vendu au plus offrant? L'étude du projet de loi 82 risque d'être ardue », a conclu le député Blanchet. 

mercredi 24 novembre 2010

Le film Trous de mémoire présenté au Bar à pitons de l’Auberge de Jeunesse de Chicoutimi

LBR.ca - L’Auberge de Jeunesse de Chicoutimi (110 rue Price ouest) avec la collaboration des Vues animées présentera, lors d’un 5 à 7 jeudi le 25 novembre, le documentaire de Pierre Demers, Trous de mémoire. Ce film a été tourné lors de la démolition de la Bouquinerie Jacques-Cartier et de son annexe La Filature du Saguenay, en mars 2010.

Le film donne la parole aux deux propriétaires de la librairie d’occasion, Marlène Ménard et Richard Lamontagne et à des citoyens préoccupés par la conservation du patrimoine bâti.

Trous de mémoire questionne, entre autres, le sort réservé aux vieux édifices de Ville Saguenay et montre des signes évidents de défiguration des divers arrondissements.

Après la projection, une discussion suivra en présence des deux propriétaires de la Bouquinerie Jacques-Cartier.

Entrée libre.

Des copies DVD du film avec bonus seront disponibles.

Pour information : Pierre Demers, keaton@videotron.ca

-30-

lundi 22 novembre 2010

Patrimoine religieux à vendre

Reportage de Carl Renaud paru le 22 novembre 2010 sur argent.canoe.ca

"Les promoteurs immobiliers québécois sont très actifs auprès des communautés religieuses actuellement. À l’affut de bonnes affaires, ils les courtisent dans l’espoir de mettre la main sur leur patrimoine immobilier.

Les communautés religieuses et les diocèses ont accumulé au fil des ans un portefeuille immobilier colossal composé de centaines de propriétés et de terrains qui vaudraient plusieurs centaines de millions de dollars.

«Ce sont de grandes propriétés souvent situées au cœur des villes. On ne trouve pas à tous les coins de rue de grands terrains qui appartiennent à un seul propriétaire», a expliqué à Argent François Bélanger, autrefois administrateur de biens religieux, soulignant que l’étendue des propriétés permet aux promoteurs d’ériger des projets d’envergure." (suite de l'article)

mercredi 17 novembre 2010

Concours "Sauvez un bâtiment de chez vous": à vous de voter

Cinq finalistes ont été retenus parmi des miliers de soumissions au concours Sauvez un bâtiment de chez vous du canal Historia.

Découvrez les cinq finalistes et votez pour votre bâtiment favoris qui se verra remettre une bourse de 20 000$ permettant sa restauration.

Date limite pour voter: 10 décembre 2010!

Conférence: « Web et patrimoine »

Web et patrimoine

Conférence

Mercredi 24 novembre 2010
Chapelle du Musée de l’Amérique française — À 19 h

Série Québec : questions de patrimoine soulignant le 25e anniversaire
de l’entrée de Québec sur la liste des villes du Patrimoine mondial de l’UNESCO

Avec Tito Dupret, documentariste et journaliste et créateur du site www.patrimonium-mundi.org, une fenêtre Internet sur Québec, ville du patrimoine mondial. Animation : Mathieu Dugal.

Une présentation de la Ville de Québec et du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.

Gratuit
Pour réserver ou obtenir des renseignements, composez le (418) 643-2158.
Les places seront réservées jusqu’à 5 minutes avant l’heure prévue de l’activité.

(Source: Musée de la civilisation)

Conférence: « Le projet patrimonial du Vieux-Québec. Un siècle de tourisme et d’histoires. »

Le projet patrimonial du Vieux-Québec. Un siècle de tourisme et d’histoires.

Conférence
Mercredi 17 novembre
Chapelle du Musée de l'Amérique française — À 19 h


Série Québec : questions de patrimoine soulignant le 25e anniversaire de l’entrée
de Québec sur la liste des villes du Patrimoine mondial de l’UNESCO

Lucie K. Morisset, historienne de l’architecture spécialisée dans l’étude de la ville et de ses représentations, propose d’explorer le Vieux-Québec comme un projet de patrimoine : une patiente fabrication dévolue à parler de « nous » aux « autres » longuement inscrite dans la pierre pour être transmise à ceux qui nous suivront.

Une présentation de la Ville de Québec et du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.

Entrée libre
Pour réserver ou obtenir des renseignements, composez le (418) 643-2158.
Les places seront réservées jusqu’à 5 minutes avant l’heure prévue de l’activité.

(Source: Musée de la civilisation)

mardi 9 novembre 2010

Le Musée canadien de la guerre lance une exposition en ligne sur l'histoire navale



OTTAWA, le 9 nov. /CNW/ - Le Musée canadien de la guerre souligne le 100e anniversaire de la Marine canadienne en mettant en ligne une nouvelle exposition dynamique qui fait revivre la riche histoire navale du pays. L'histoire navale du Canada constitue une ressource documentaire considérable et mobilisatrice ouvrant un accès en ligne à une variété extraordinaire de photographies et d'œuvres d'art évocatrices, d'objets rares et de documents d'archives fascinants, ainsi qu'à du matériel pédagogique.

« L'histoire navale du Canada explore la grande diversité du parcours naval du pays au cours du siècle dernier; c'est un ajout fort utile à ce que le Musée propose déjà en ligne », a déclaré Mark O'Neill, directeur général du Musée canadien de la guerre. « Cette exposition en ligne est à la fois un moyen novateur de préserver l'histoire navale du Canada et de la faire connaître à tous les Canadiens et, d'autre part, une excellente manière de souligner le centenaire de la Marine canadienne. »

Cette nouvelle exposition en ligne permet aux internautes de consulter l'histoire navale du pays, depuis ses origines jusqu'à aujourd'hui. L'exposition présente près de 750 articles dans un format moderne et mobilisateur qui contribue à relater l'histoire navale du pays et à mettre en lumière les expériences des hommes et des femmes qui ont fait cette histoire. L'exposition est destinée à plaire à un large éventail de visiteurs de partout au Canada et d'ailleurs dans le monde, qui auront plaisir à naviguer sur le site pour découvrir des pièces marquantes des collections navales du Canada, à fouiller le passé et à profiter des multiples ressources pédagogiques.

Le Musée canadien de la guerre se consacre à créer sans cesse une information bilingue, librement accessible, sous forme de programmes Web destinés à présenter l'histoire particulière du Canada, et ce, en conservant et en rendant accessible une collection d'importance nationale constituée d'objets matériels, d'objets d'art et de documents d'archives recueillis au fil des 125 dernières années. Les collaborations antérieures ont mené à la création de l'exposition en ligne Le Canada et la Première Guerre mondiale et aux archives numériques réunies sous le titre La démocratie en guerre : Les journaux canadiens et la Seconde Guerre mondiale.

Le Musée souligne d'autre part le centenaire de la Marine avec l'exposition itinérante La Marine - L'œuvre d'un siècle, qui ouvrira au Musée canadien de la guerre, à Ottawa, le jour même du Souvenir, le 11 novembre, pour se prolonger jusqu'au 20 mars 2011. L'exposition, qui a été présentée au Military Museums de Calgary et au Musée maritime de l'Atlantique, à Halifax, a déjà été vue par plus de 85 000 personnes.

L'histoire navale du Canada, exposition financée en partie par le ministère du Patrimoine canadien, est basée sur un large choix d'éléments tirés des collections du Musée canadien de la guerre et de ses partenaires dont font partie le ministère de la Défense nationale, le Naval and Military Museum de la BFC Esquimalt, le Naval Museum of Alberta, et le Musée naval de Québec.

Le Musée canadien de la guerre est le musée national d'histoire militaire au Canada. Il a pour mission de faire comprendre au grand public l'histoire militaire du Canada dans ses dimensions individuelles, nationales et internationales.


À propos de l'exposition en ligne

La nouvelle exposition en ligne du Musée canadien de la guerre, L'histoire navale du Canada, offre un passionnant panorama de l'histoire navale du pays en temps de guerre et en temps de paix, au cours du dernier siècle. Le lancement de cette exposition coïncide avec le centenaire de la Marine du Canada, celle-ci ayant été créée en 1910.

Les visiteurs de l'exposition découvriront près de 750 objets, photographies, œuvres d'art et documents d'archives d'intérêt historique qui ont été photographiés et numérisés spécialement pour cette exposition. Les visiteurs pourront examiner dans le détail chacun de ces articles, qui seront accompagnés d'une notice explicative approfondie.

Les différents objets, tirés des collections du Musée ou de celles de ses partenaires - le ministère de la Défense nationale, le Naval and Military Museum de la BFC Esquimalt, le Naval Museum of Alberta et le Musée naval de Québec - présentent le patrimoine naval unique du Canada, y compris la vie des Canadiens en mer et à terre et les différents rôles tenus par la Marine en temps de guerre et en temps de paix.

UNESCO : 51 candidatures pour l'inscription au patrimoine immatériel

Le siège de l'UNESCO à Paris. 9 novembre 2010 – L'imprimerie chinoise à caractères mobiles en bois, la technique des cloisons étanches des jonques chinoises, le Meshrep en Chine ou encore le chant Ojkanje en Croatie sont les quatre éléments qui pourraient être inscrits cette année sur la Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente de l'UNESCO.

Le carnaval d'Alost en Belgique, l'opéra de Pékin, le flamenco, le système normatif Wayuu en Colombie, les savoir-faire traditionnels du tissage des tapis à Kashan en Iran ou la fauconnerie, présentée par onze pays, figurent quant à eux parmi les 47 éléments présentés à la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Un Comité intergouvernemental décidera d'inscrire ou pas ces éléments sur ces deux Listes au cours de sa réunion, prévue à Nairobi du 15 au 19 novembre prochain, sous la présidence du Kenyan Jacob Ole Miaron.

La Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente est une liste d'éléments culturels dont la viabilité est en péril malgré les efforts des communautés ou groupes qui les pratiquent. Pour obtenir l'inscription sur cette liste, les États doivent en particulier s'engager à mettre en œuvre des plans de sauvegarde spécifiques. Ils ont également la possibilité de bénéficier d'une assistance financière en provenance d'un fonds géré par l'UNESCO. Lors de la réunion de Nairobi, le Comité examinera quatre candidatures à l'inscription sur cette Liste en provenance de deux États, la Chine et la Croatie.

La Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, qui compte déjà 166 éléments issus de 77 pays, sera enrichie de nouveaux éléments. A cette occasion, le Comité examinera 47 candidatures issues de 31 États. Pour être inscrits, les éléments doivent répondre à une série de critères dont celui de contribuer à faire connaître le patrimoine culturel immatériel et de favoriser la prise de conscience de son importance. Les candidats à l'inscription doivent aussi justifier des mesures de sauvegarde prises pour assurer leur viabilité.

Candidatures à la Liste du patrimoine culturel immatériel exigeant des mesures urgentes de sauvegarde :
  • Chine – Le Meshrep
  • Chine – La technique des cloisons étanches des jonques chinoises
  • Chine – L'imprimerie chinoise à caractères mobiles en bois
  • Croatie – Le chant Ojkanje Candidatures à la Liste représentative du patrimoine oral et immatériel de l'humanité :
  • Arménie – Symbolisme et savoir-faire des Khachkars, croix de pierre arméniennes
  • Azerbaïdjan – Le tapis azerbaïdjanais
  • Belgique – Le carnaval d'Alost
  • Belgique – Houtem Jaarmarkt, foire annuelle d'hiver et marché aux bestiaux à Hautem-Saint-Liévin
  • Belgique – Les Krakelingen et le Tonnekensbrand, fête du feu et du pain de la fin de l'hiver à Grammont
  • Chine – L'acupuncture et la moxibustion de la médecine traditionnelle chinoise
  • Chine – L'opéra de Pékin
  • Colombie – La musique Marimba et les chants traditionnels de la région sud du Pacifique colombien
  • Colombie – Le système normatif Wayuu, appliqué par le Pütchipü'üi (« palabrero »)
  • Croatie – L'art du pain d'épices en Croatie du Nord
  • Croatie – Le Sinjska Alka, tournoi de chevalerie à Sinj
  • Espagne – Le flamenco
  • Espagne – Les tours humaines
  • Espagne – Le chant de la Sibylle de Majorque
  • Espagne, Grèce, Italie et Maroc – Le régime méditerranéen
  • France – Le compagnonnage, réseau de transmission des savoirs et des identités par le métier
  • France – Le savoir-faire de la dentelle au point d'Alençon
  • France – Le repas gastronomique des Français
  • Inde – La danse chhau
  • Inde – Les chants et danses populaires Kalbelia du Rajasthan
  • Inde – Le Mudiyettu, théâtre rituel et drame dansé du Kerala
  • Indonésie – L'Angklung indonésien
  • Iran (République islamique d') – La musique des Bakhshis du Khorasan
  • Iran (République islamique d') – Les rituels du Pahlevani et du Zoorkhanei
  • Iran (République islamique d') – L'art dramatique rituel du Ta'zīye
  • Iran (République islamique d') – Les savoir-faire traditionnels du tissage des tapis du Fars
  • Iran (République islamique d') – Les savoir-faire traditionnels du tissage des tapis à Kashan
  • Japon – Le Kumiodori, théâtre traditionnel musical d'Okinawa
  • Japon – Le Yuki-tsumugi, technique de production de soierie
  • Lituanie – Les Sutartinės, chants lituaniens à plusieurs voix
  • Luxembourg – La procession dansante d'Echternach
  • Mexique – Les Parachicos dans la fête traditionnelle de janvier à Chiapa de Corzo
  • Mexique – La Pirekua, chant traditionnel des P'urhépecha
  • Mexique – La cuisine traditionnelle mexicaine – culture communautaire, vivante, ancestrale et authentique, le paradigme de Michoacán
  • Mongolie – Le Naadam, festival traditionnel mongol
  • Mongolie – L'art traditionnel du Khöömei mongol
  • Oman - Al-Bar'ah, musique et danse des vallées du Dhofar d'Oman
  • Pérou – La Huaconada, danse rituelle de Mito
  • Pérou – La danse des ciseaux
  • République tchèque – Les défilés de porte-à-porte et masques des Jours gras dans les villages de la région de Hlinecko
  • République de Corée – Le Daemokjang, architecture traditionnelle en bois
  • République de Corée – Le Gagok, cycles de chant lyrique accompagnés d'un orchestre
  • Turquie – Le festival de lutte à l'huile de Kırkpınar
  • Turquie – Le Semah, rituel Alevi-Bektaşi
  • Turquie – Les rencontres traditionnelles Sohbet
  • Viet Nam – Les fêtes de Gióng des temples de Phù Ðông et de Sóc
(Source: ONU)

Montréal: La maison mère des soeurs de la Providence est à vendre

Article d'Anabelle Nicoud publié le 9 novembre 2010 dans La Presse

"La maison mère des soeurs de la Providence, au 1431, rue Fullum, à Montréal, est à vendre. La communauté religieuse espère qu'un organisme communautaire s'en portera acquéreur.

«On aime nos maisons, mais il faut être logique, dans la vie. Si elles ne peuvent plus servir, elles deviennent un bien dont il faut se défaire, pour que quelqu'un lui donne une deuxième ou une troisième vie», explique Claire Houde, supérieure des soeurs de la Providence.

La communauté a, selon soeur Houde, fait son deuil de cet immeuble de six étages construit il y a plus d'un siècle. «Une maison de cette envergure, vous pouvez comprendre qu'il faut qu'elle rende service à la société. Nous ne sommes pas des agents immobiliers. On ne garde pas des maisons pour spéculer et les revendre. Ce n'est pas notre mission. Notre mission, c'est de nous occuper des pauvres et des démunis.»" (suite de l'article)

Maison Redpath: Ville-Marie donne le feu vert à un projet de copropriétés

Article de Gabriel Béland le 9 novembre 2010 publié dans La Presse

"Les défenseurs du patrimoine se battent depuis 30 ans pour la protéger. À deux reprises, elle a échappé de justesse au pic des démolisseurs. Cette fois-ci, à moins d'une mobilisation citoyenne, la maison Redpath pourrait ne pas avoir la même chance.

Hier soir, les conseillers de l'arrondissement de Ville-Marie ont adopté à la majorité une résolution qui autorise la démolition de la maison construite en 1886 par la riche famille écossaise Redpath, tout près de l'actuel Musée des beaux-arts.

L'arrondissement a donné par la même occasion le feu vert à la construction d'une tour de copropriétés de 25 mètres, de 7 étages et de 17 logements. La résolution contient donc une série de dérogations au règlement d'urbanisme, qui empêche normalement toute construction qui dépasse 16 mètres et 3 étages." (suite de l'article)

Formation en patrimoine bâti : «Patrimoine et territoire : une nouvelle approche»

Le Conseil des monuments et des sites du Québec (CMSQ) vous invite à une formation sur la patrimoine bâti intitulée Patrimoine et territoire : une nouvelle approche, le 26 novembre 2010 dès 9h, à la Maison de la Culture de Rivière-du-Loup. Cette formation sera donnée par madame Marie-Josée Deschênes.

Ses objectifs

La formation offerte vise à faire connaître les principes fondamentaux et les méthodes d’une discipline qui permet d’appréhender le milieu bâti dans son ensemble et dans son processus d’évolution, en tant que produit de la culture matérielle propre à la communauté établie dans chaque lieu.

Il ne s’agit pas de former des gens capables d’appliquer ces méthodes, mais de faire comprendre la relation étroite qui devrait exister entre les études de caractérisation du milieu et les pratiques de préservation du patrimoine architectural et urbain et des paysages culturels.

À qui est destinée cette formation ?

  • Élus locaux : maires, conseillers, députés
  • membres des comités consultatifs d’urbanisme, le personnel professionnel municipal : urbanistes, ingénieurs, administrateurs
  • architectes, aménagistes
  • personnel professionnel provincial : culture, affaires municipales, environnement, transport
  • personnel professionnel fédéral : patrimoine, transport, environnement
  • agents culturels
  • membres d’organismes patrimoniaux etc.

Formatrice

La formatrice, Marie-Josée Deschênes, est détentrice d’une maîtrise en architecture portant sur l’évolution des approches critiques dans les projets de réanimation architecturaux québécois. Membre de l’ordre des architectes, Madame Deschênes possède une expérience riche et diversifiée dans les domaines de l’urbanisme, de l’urbanisme lumière, de l’architecture, et du patrimoine.Depuis 2008, elle est consultante en patrimoine au sein de la firme Patri-Arch et travaille à son compte comme architecte. Elle axe sa pratique professionnelle dans le domaine de la préservation, la conversation, la réanimation et la mise en valeur du patrimoine bâti.

Formation

Lieu : Maison de la Culture
67, rue du Rocher, Rivière-du-Loup, G5R 1J8
2e étage, salle 1
Date : vendredi 26 novembre 2010
Durée : 1 journée (de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30)

Informations supplémentaires

Date limite d’inscription : 22 novembre 2010
Coût : 250tx (dîner et cahier du participant inclus)
Nombre de place : maximum de 20 personnes
Contact : 418-647-4347 p. 207 ou 1800-494-4347

Inscription
En ligne : www.cmsq.qc.ca
Par télécopieur (CMSQ) : 418 647- 6483

lundi 8 novembre 2010

Des trésors cachés dans les musées de Montréal

Article d'Agnès Gaudet publié le 2 novembre dans Rue Frontenac

"Dans les différents musées de Montréal et de Québec, les voûtes regorgent de dizaine de milliers d’œuvres qui ne demandent qu’à être admirées. Ces collections permanentes, trésors de notre patrimoine collectif, parviennent à attirer beaucoup de gens, mais pas assez.

« Il faut un Rodin pour inciter les gens à venir voir un Riopelle », donne pour exemple Louis Pelletier, conservateur de la Collection Loto-Québec/Espace Création, une des rares entreprises de loteries à soutenir le milieu artistique. En effet, il faut redoubler d’imagination pour attirer les foules." (suite de l'article)

Le ministre Moore déclare officiellement le 7 novembre Journée nationale du chemin de fer

Chinois travaillant dans les montagnes pour le Chemin de fer du Canadien Pacifique, 1884.
Crédit: Ernest Brown / Bibliothèque et Archives Canada / C-006686B

OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 7 nov. 2010) - L'honorable James Moore, ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, a annoncé aujourd'hui que le gouvernement du Canada reconnaissait le 7 novembre comme la Journée nationale du chemin de fer.

Le 7 novembre 1885, le dernier crampon était mis en place sur le Chemin de fer Canadien Pacifique, à Craigellachie (Colombie-Britannique), marquant la fin de la construction du plus important réseau de chemins de fer du Canada.

« La construction du chemin de fer transcontinental a réuni un groupe de provinces pour former un pays, a déclaré le ministre Moore. Il est donc fort approprié que ce grand projet national, immortalisé pendant des années dans des romans, poèmes et chansons, soit reconnu par une journée spéciale qui encouragera les Canadiens à réfléchir à l'importance de construire une nation, et à se souvenir des gens qui ont vécu dans des conditions difficiles pour construire ce chemin de fer. »

« Le fameux ruban d'acier ("Ribbon of Steel") traversait le Canada, de l'Atlantique au Pacifique. Il invitait les gens à s'établir dans les Prairies et les provinces de l'Ouest, en plus de transporter de la marchandise, des services et des gens d'un océan à l'autre, a ajouté M. Dean Del Mastro, secrétaire parlementaire du ministre du Patrimoine canadien, qui a assisté à une activité spéciale organisée par Parcs Canada en vue de commémorer la pose du dernier crampon en Colombie-Britannique.

Le Chemin de fer Canadien Pacifique a été fondé en 1881. Le premier train transcontinental a quitté Montréal (Québec) et Toronto (Ontario), en direction de Port Moody (en Colombie-Britannique), le 28 juin 1886.

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