Article de Renée Larochelle paru le 14 octobre dans le journal Au fil des événements (Université Laval)
"Si un incendie réduisait le château Frontenac en cendre demain matin, que reconstruirait-on à sa place? Un édifice de style gothique qui lui ressemblerait vaguement ou plutôt un bâtiment à l’architecture résolument contemporaine? «Nous avons parfois tendance à reproduire ce que l’on connaît et à rester collés à certaines images nostalgiques», déclare l’architecte Jacques White, pour qui la réponse à cette question ne va pas de soi. «Ce n’est jamais simple, souligne-t-il. Ce n’est pas parce qu’on ne reproduit pas qu’on perd notre âme. Je dirais qu’il faut être à la fois lucide devant la richesse de notre héritage et confiant dans nos capacités contemporaines de perpétuer cet héritage.» Professeur à l’École d’architecture, Jacques White participait au premier 5 à 7 d’une longue série de l’École d’architecture qui a eu lieu le 7 octobre au bar Le Cercle situé sur la rue Saint-Joseph. Le débat portait sur les difficultés de promouvoir une architecture contemporaine de qualité dans un milieu ancien." (suite de l'article)
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